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Le Donjon de Naheulbeuk (scénario personnel, plan de POC), première session  (31 janvier 2014)

Partie 2

Ne s’attardant pas sur la première salle, ils empruntèrent le couloir, et détectèrent un passage secret en observant une pierre étrange au mur, qui déboucha sur une salle contenant deux malheureux zombis, qui se firent ouvrir proprement par les aventuriers, sans qu’il n’y ait trop de dommage de leur côté. Trouvant une petite clé sur l’un des re-morts, ils trouvèrent la porte cachée qui les mena à une alcôve contenant un coffre qui se fit malmener par la prêtresse à coup de marteau, permettant de récupérer son contenu : quelques pièces d’or et une potion de soin des blessures légères.

Ils retournèrent dans les couloirs sombres pour déboucher sur une intersection à trois directions, les obligeants à en choisir une. Les aventuriers choisirent fourbement tout droit, mais furent vite arrêtés en haut des marches par une énorme porte verrouillée. En effet, il y a peu Zangdar fut vaincu par une compagnie d’aventurier qui connaissait à présent le chemin de ses appartements, et avait peur que cette information ne s’ébruite. Dans l’urgence il avait donc fait installé une porte de grande qualité enchantée et piégée, ne pouvant se permettre de se faire cambrioler trop facilement. Toutefois les aventuriers n’étaient pas au courant de la chose et l’assassin, s’imaginant qu’il parviendrait à crocheter la serrure, subit une décharge électrique qui le projeta en arrière et le fit chanceler. Les aventuriers firent rapidement demi-tour et prirent à droite à l’intersection (à gauche quand on arrive d’en face, mais là il revenait de tout droit… Enfin bref vous avez saisi). Souffrant d’un manque certain de lumière pour la plupart, ils voulurent allumer des torches, et furent contraints d’user de la boule de feu mineur de Noxx, qui grommela à l’idée de gaspiller son énergie astrale pour si peu. Ils finirent par pouvoir avancer, ouvrirent la porte qui leur barrait la route, ayant constaté qu’elle n’était pas verrouillée. Tournant à gauche et découvrant ainsi les latrines du donjon ; Grégoire entreprit de les fouiller, et se retrouva littéralement dans la merde. Nul ne sut jamais pourquoi il fit cela mais il prit un excrément à pleine main et le mit discrètement dans une miche de pain, nous y reviendront plus tard. Notons tout de même que l’odeur et l’aspect avait nettement réduit son charisme.

Sa folie ne le sauva pas du piège suivant, car il se prit un carreau d’arbalète en marchant sur une dalle de pierre plutôt étrange. C’est du moins ce qui aurait dû arriver, mais il décida dans une très adroite manœuvre d’adresse de se protéger avec le corps d’un de ses camarades, à savoir le ranger qui encaissa le coup à sa place, risquant de peu de déclencher un incident diplomatique. La prêtresse procéda rapidement à l’extraction du carreau et la compagnie continua son chemin.

Débouchant sur la salle de surveillance du rez-de-chaussée, ils durent combattre trois orques -dont leur chef- postés à cet endroit. Le combat dura un certain temps, car aucun des deux camps ne réussissait à toucher l’autre (les combats de bas niveau sont pénibles parfois…). Les orques prirent même l’avantage à un moment quand Elentari fit son premier échec critique, et brisa sa masse contre le bouclier du chef orque. Forcée de se mettre en retrait, elle fut sauvée par Grégoire l’assassin, qui brilla de son côté par un coup critique, et perça de sa dague le cœur de son adversaire, permettant ainsi aux autres de finir sereinement les deux derniers orques.

Le bilan n’était tout de même pas reluisant pour la compagnie, qui se retrouvait avec une combattante sans force de frappe. Son culte lui interdisant d’utiliser des armes tranchantes, impossible pour la prêtresse de prendre une vielle épée orque, elle ne pouvait alors plus que compter sur ses prodiges pour la tirer des situations dangereuses. Elle se sentait un peu inutile et boudait depuis. Quelques combattants avaient reçu des blessures, mais rien de majeur pour le moment. Ils jetèrent un coup d’œil à la salle des rituels située à côté et ne virent rien de particulier, et préférèrent visiter le dortoir des orques, bien plus intéressant en terme de butin. Ils y découvrirent d’ailleurs un coffre, que le groupe ouvrit avec la clé glanée sur le chef orque précédemment vaincu.

Nul ne sut jamais si le hasard avait décidé de la chose ou si une entité divine avait pris en pitié le groupe (un accès de faiblesse du mj peut-être ?), mais le coffre contenait un très beau marteau de combat, qui semblait fort curieusement adaptée à la prêtresse. Ne voulant pas prendre le risque de se faire spoiler son butin, Elentari se précipita vers l’objet convoité, et par un concours de circonstance assez inattendu, le marteau chuta et se brisa, tout comme l’amour propre de la prêtresse, et elle tomba à genoux, à nouveau inutile. (Le groupe avait à cette époque la mauvaise habitude de faire des jets de dés pour tout et n’importe quoi, Un échec critique, ça ne pardonne pas).

Le reste du groupe, hilare, laissa la prêtresse à sa tristesse pour regarder de plus près la salle précédente, là où ils avaient combattus les gardes, pensant pouvoir déceler un passage secret. Une porte cachée dans un pan de mur s’y trouvait effectivement, et tout le monde s’y engouffra.

Avançant prudemment dans le couloir étroit et sombre, dans le but de se prévenir des pièges, la compagnie finit par arriver sur un cul de sac. Devinant qu’un passage secret devait s’y trouver, Noxx remarqua une pierre plus lisse que les autres encastrée dans le mur, comme si elle avait été souvent manipulée. Ce n’était pas totalement vrai, étant donné que personne n’allait jamais par-là, la pierre, différente des autres était juste un repère pour ces abrutis d’orques, bien incapables de se souvenir d’un emplacement de passage secret. Une porte cachée s’ouvrit donc, laissant apercevoir une pièce de belle taille, et les aventuriers purent faire la connaissance du LIMON MALEFIQUE ET GLAIREUX, qui visiblement n’était pas là pour leur offrir des bonbons à la gélatine. Les aventuriers entamèrent le combat au corps à corps, mais s’aperçurent bien vite que leurs attaques étaient inefficaces. Pendant que le groupe réfléchissait rapidement à une solution, le slime fit une méchante brûlure au ranger, qui perdit son gant, subissant l’acide de la créature. Quand vint le tour du magicien, tout le monde s’aperçut que contrairement à leurs attaques précédente, sa boule de feu majeure semblait faire souffrir la bête. Le groupe se réjouit de cette découverte : ils avaient une option de contre-attaque ! L’elfe tout d’abord se servit de la torche du ranger pour embraser des flèches : l’opération aurait pu être périlleuse, toutefois Sindar s’en tira à bon compte, et put tirer sa flèche sur le limon, lui causant des dommages. Elentari, qui ne désirait pas user de ses P.A préféra assister à la scène de loin. L’autre détenteur de torche, à savoir Grégoire, ne voulut pas louper une occasion de se faire des XP, et lança sa lumière sur le monstre, et fit un critique sur son lancer, faisant exploser en de nombreux morceaux de gélatine verte l’horrible créature. Après s’être félicités de leurs victoires, le groupe se décida à explorer la pièce espérant obtenir une récompense que le limon ne leur avait pas donnée. Découvrant rapidement un coffret dans un coin de la pièce, ils s’y attardèrent. Tous pestèrent quand Grégoire après examen indiqua qu’une énigme était inscrite dessus :

« Qu'est ce qui s'allonge et rétrécit en même temps ? »

-MA B…AILLEUH

Le ranger, ayant voulu faire une remarque déplacée concernant une partie de sa constitution physique, n’eut pas le temps de finir sa phrase, car il se prit un taquet de la part de l’assassin qui se trouvait à côté de lui. L’elfe demanda pourquoi on frappait son camarade, mais personne ne lui répondit.

S’ensuivit une période de réflexion qui aboutit sur une bonne réponse du Mage du groupe, tout content de sa découverte menée par son cerveau qu’il considérait comme génial, il déclara devant le coffre :

-LA VIE !

Un déclic sonore se fit entendre, et les aventuriers purent ouvrir le coffre, qui ne contenait pas de masse cette fois ci, la gentillesse de certains ayant des limites.

Un étrange médaillon se trouvait là, ainsi qu'une bague. Noxx perçut le pouvoir magique de ces deux objets, et tandis qu'il rendait compte de son constat, il se fit chiper les deux objets des mains, la bague par Elentari et le médaillon par Grégoire. La bague ne montra aucun effet notable, il faudrait attendre de sortir du donjon pour la faire examiner. Cependant le médaillon avait un effet direct sur le voleur qui l'avait enfilé sans précaution, le rendant berserk. Hors de contrôle il se jeta sur ses compagnons, la bave au lèvre. Par bonheur il n'avait qu'une dague, et de ce fait n'était pas une menace majeure, bien que le médaillon ait considérablement augmenté sa force.Il frappait dans tous les sens en déblatérant des insultes ordurières. De nombreuses tentatives pour le lui enlever échouèrent, mais il était bien plus agile que ses compères, et il était bien décidé à résister. Sindar avait peur de s'approcher car il ne voulait pas faire du mal à son copain. Noxx dut se résoudre de balancer une gifle de Namzar à l'assassin, non sans regret (de perdre des P.A hein, allez pas croire qu'il soit du genre compatissant). Le choc mit à terre quelque temps Grégoire, ce qui laissa assez de temps à Elentari pour lui arracher le médaillon, permettant à son camarade de retrouver la raison. Ce dernier se demanda pourquoi il avait mal au nez, pourquoi il était par terre, et surtout pourquoi la prêtresse était assise sur lui, le médaillon dans ses mains, l'assassin se rebiffa :

« Hey grosse pétasse, rend-moi ça t'as déjà eut la bague ! »

Il se reprit une gifle de Namzar de la part du mage.

« Mais pourquoi tu l'a refrappé ?! » demanda Sindar

-Je croyais qu'il n'avait pas repris totalement ses esprits, je voulais bien faire » répondit-il de façon espiègle.

-Connard...          

à suivre...

Chapitre II  Le Donjon de Naheulbeuk - partie 3